Par définition, le point de rosée est la température à laquelle la pression partielle de vapeur d'eau, est égale à sa pression de vapeur saturante. Il s'agit donc de la température à laquelle il faut refroidir un volume d'air, à pression et humidité constantes, pour qu'il devienne saturé.
Pour faire simple, une particule d'air présente dans l'atmosphère, contient une certaine quantité de vapeur d'eau (de l'eau sous forme de gaz, invisible à l'œil nu). Si cette particule d'air se refroidit à pression atmosphérique constante, son volume va alors diminuer et par conséquent, sa contenance en vapeur d'eau va se réduire aussi. Lorsque cette particule d'air ne pourra plus contenir autant de vapeur d'eau qu'elle n'en contient déjà, elle deviendra saturée. La vapeur d'eau va donc se condenser en micro gouttelettes (de l'eau sous forme liquide, visible à l'œil nu).
Le point de rosée va donc directement nous informer sur la nature de la masse d'air. Air humide ou air sec.
En résumé, plus la température de l'air est proche de la température du point de rosée, plus l'humidité relative de l'air sera élevée (air humide). A l'inverse, plus la température de l'air est éloignée du point de rosée, plus l'humidité relative de l'air sera basse (air sec). Par définition, la température de l'air ambiant ne peut donc pas passer en dessous de ce point de rosée.
Voici ci-dessous 3 schémas différents représentant une particule d'air :
Dans le schéma n°1, cette particule d'air est soumise à une température ambiante de 25° et une température du point de rosée à 7°. Dans ce cas précis, la particule d'air contient une certaine quantité de vapeur d'eau. L'humidité relative de l'air est de 30% (air sec). Pour que cette particule sature (100% de vapeur d'eau), elle devra donc contenir 70% de vapeur d'eau supplémentaire.
Dans le schéma n°2, nous gardons la même pression atmosphérique, mais cette fois-ci, la température de l'air baisse et passe à 10°. Cette fois-ci, le volume de la particule d'air et son apport en vapeur d'eau vont se réduire, passant de 30% d'humidité relative à 70%. L'air devient de plus en plus humide. Il ne reste que 30% d'apport supplémentaire en vapeur d'eau, avant que cette particule ne sature et se condense.
Dans le dernier schéma, la pression atmosphérique est toujours constante mais la température de l'air continue de baisser jusqu'à atteindre le point de rosée à 7°. Le volume et l'apport en vapeur d'eau de la particule diminuent encore. A cet instant précis, celle-ci ne peut plus recevoir de vapeur d'eau supplémentaire qu'elle n'en contient déjà. Elle devient saturée, la vapeur d'eau se condense en micro gouttelettes, un nuage est né.
@image : Météo42
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